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dimanche 20 mars 2011

Un peu d'histoire... sur Saint-Mesmin.

Saint-Mesmin, terre de seigneuries

Depuis Sanctus maximinus (XIVe siècle) jusqu'à Beauvallon-sur-Sèvre (1789), Saint-Mesmin a depuis longtemps recelé, au creux de son Bocage, nombre de trésors, de légendes et d'histoires.

Le Bois des Justices et ses « pierre à rigoles », les « laverasses » ou « polissoirs à cupule » de La Touche ou de la Veillerière, les « souterrains refuge » de Montboisé ou d'ailleurs, la « fontaine aux sorciers » et la « fontaine aux loups » ! Tant de curiosités, au détour des chemins, répertoriées, il y a plus d'un siècle, sous la plume du Docteur Emile BOISMOREAU...

Tandis que sont passés les êtres et, au dessus d'eux, les plus vieux arbres, les vieilles seigneuries sont restées, granitiques, plantées droites depuis qu'au lendemain de la Guerre de Cent ans, les hommes les ont élevées comme des refuges contre la nature et les périls extérieurs, et parfois comme des lieux d'agrément, voire de culture.

Elles ont, depuis, défié mille hivers et l'implacable loi du temps pour nous livrer, encore, leurs allures d'éternité.

La paroisse, entité religieuse et civile

Aux confins du diocèse de Poitiers au XIVe siècle (partie droite de la carte et limite en noir), la paroisse de Saint-Mesmin dépendait de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marne.


Carte des diocèses de Luçon et Maillezais (La Rochelle) à partir du XIVe siècle.

La paroisse de Saint-Mesmin dépendait, sous l'Ancien Régime, de la généralité de Poitiers et de l'élection de Thouars.






La seigneurie de Saint-Mesmin

Guy de Montfaucon, seigneur de Saint-Mesmin et de Roydan en Bas-Poitou, compagnon de Jeanne d'Arc, fut tué à la bataille de PATAY le 18 juin 1429, à cheval, armé de toutes pièces, et contemplant le Christ mort entre les deux larrons. A côté de lui, un autre personnage à cheval, coiffé d'un grand chapeau fourré d'hermine. En pendant, le groupe de la Vierge, soutenue par Saint Jean et par une sainte femme. Son écu, de sinople au lion d'or lampassé de gueules, à l'orle de gueules chargé de besants d'or, occupe l'angle droit inférieur du tableau. Celui de Marie Marteau, sa femme, occupe l'angle opposé. Au fond la ville de Jérusalem, se détachant sur un ciel bleu étoilé.

C'est le sujet d'une plaque rectangulaire (20 x 22 cm) peinte en émaux de couleur attribué à Monvaerni, et vendue aux enchères en 1882 à Paris (vente Benjamin Fillon).

L'émail faisait partie d'une suite de douze sujets de la Passion.

Source : Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1909, p. 417.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551952x/f431.image.r=passiere%20mesmin


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