Le bois est resté 3 ans à sécher dehors, au vent et à l'ombre du soleil de l'après-midi.
Il s'agit d'abord d'identifier le sens de pose du bois (chêne 15 x 15 cm), pour définir les trois faces à raboter : en fonction de la vrille du bois qui naturellement tire à cœur, de l'aubier, des fentes, des noeuds, etc....
Le linçoir est la première partie du solivage à réaliser. En effet, selon ses cotes, il permettra de définir l'espacement à donner à l'ensemble de la poutraison, de manière à ce qu'elle soit à peu près homogène.
Il sera espacé de 5 à 10 cm de la hotte de la cheminée.
Le tracé des mortaises (et des tenons) aurait du se faire à l'aide d'un trusquin qui m'a cruellement manqué (j'ai du faire avec un gabarit), et en respectant ici la règle des trois tiers, ainsi qu'une profondeur à mi-bois (7,5 porté à 8,5 cm pour plus d'aisance à l'emboîtement). Les pièces de bois sont ensuite marquées, par paire, d'un chiffre romain en vue de l'assemblage.
Rabotage à la varlope (on peut conserver quelques traces de sciage), et réalisation des mortaises avec un ciseau de charpentier (ou si on la trouve : avec une bisaigüe). |
Approche des pièces de bois sur l'échaffaudage à l'aide d'un palan. |
Après préparation des trous dans le mur, assemblage du linçoir. |
Le linçoir est mis à niveau. |